Rongorongo Script: Carving Techniques and Scribal Corrections

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30 décembre 2012

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Paul Horley, « Rongorongo Script: Carving Techniques and Scribal Corrections », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.5813


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Résumé En Fr

Studies of three original rongorongo tablets (Tahua, Aruku Kurenga and Mamari) revealed clear traces of two-stage carving (pre-incising with an obsidian flake and contour enhancement with a shark tooth). Most probably, the texts were written in short fragments with shark-tooth engraving applied before passing to the next fragment. Additional multiple engraving sessions might been performed for finished inscription, aiming to enhance glyph contours. Despite laborious and time-consuming writing technology, the scribes display extremely high professional level, making only a few errors and corrections in the studied inscriptions totaling to about 4,000 glyphs. These errors usually consist in pre-term writing of a passage, re-insertion of omitted symbols (even on the edge of the tablet) and palimpsest corrections. Pronounced shape variation of signs entering inline repetitive fragments seems indicative of direct on-tablet composition of the text without any draft inscriptions. Corrections and parallel passages suggest allography of glyphs 133 and 067, which by analogy may imply allography of signs 055b and 068 in Barthel’s notation.

L’étude menée sur trois tablettes rongorongo originales (Tahua, Aruku Kurenga et Mamari) montre clairement que les signes ont été tracés au cours de deux étapes successives : pré-incision avec un éclat d’obsidienne puis gravure des contours avec une dent de requin. Il est probable que de courts fragments de textes étaient écrits et gravés à l’aide d’une dent de requin avant de tracer le fragment de texte suivant. Des reprises de gravure ont pu être exécutées afin d’améliorer les contours des glyphes. Malgré une technique de tracé minutieuse et complexe, peu d'erreurs ont été faites par les scribes dans le texte étudié totalisant environ 4 000 glyphes. Ces erreurs consistent essentiellement dans l’écriture initiale d’un passage, dans la réinsertion de symboles omis (même sur le bord d’une tablette) et dans les corrections par ablation partielle d'inscriptions (palimpseste). La variation prononcée dans la forme de certains signes présents dans des fragments répétitifs semble indiquer une composition du texte directement sur la tablette sans pré-incision préalable. Les corrections et les fragments de textes similaires suggèrent une allographie des signes 133 et 067, qui par analogie peut impliquer l’allographie des glyphes 055 et 068 dans le système de notation de Barthel.

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