6 mars 2012
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Elisabetta Gnecchi-Ruscone, « From New Guinea 1872-78 to Genova 2004: recovering Luigi Maria D’Albertis’ private collection », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.6571
Cet article examine un procès de récupération du passée relatif à une des premières collections ethnologiques de la Nouvelle- Guinée. Cette collection, rassemblée par Luigi Maria D’Albertis pendant ses expéditions en Nouvelle-Guinée dans les années 1870 et donnée à la Municipalité de Genova dans les années 1930, est finalement devenue accessible au public en 2004, avec l’inauguration du Museo Castello D’Albertis. La première opération de récupération a été donc celle d’ouvrir la collection au public. Plus de cent ans après, la question était comme exposer les objets, c’est-a-dire avec quelles objectifs représentationnels. La collocation dans la maison/musée du cousin du Luigi Maria, Enrico D’Albertis (lui aussi navigateur et explorateur) nous a suri d’insérer les objets dans un discours sur les explorations du xixe siècle, plutôt que de les utiliser pour représenter les cultures de la Nouvelle-Guinée. La solution a été de juxtaposer les objets aux passages des mémoires de l’explorateur, aussi qu’aux témoignages oraux des « premières rencontres » registrées parmi les descendants de quelqu’un des gens parmi lesquelles les objets ont été collectés. Cette démarche permet à chaque visiteur de percevoir qu’il y a plusieurs parties dans l’activité de collectionner et que le valeur des objets dans le musée est historique, non absolue.