Diis placandis. Les destinataires de la procuratio prodigiorum

Fiche du document

Date

16 mars 2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Kentron

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0590

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2264-1459

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Caroline Février, « Diis placandis. Les destinataires de la procuratio prodigiorum », Kentron, ID : 10.4000/kentron.1675


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans la procuration des prodiges, les autorités religieuses romaines, soucieuses de regagner la faveur des dieux, ont en général préféré s’adresser à l’ensemble des divinités, sans les nommer une à une : ainsi dans les lectisternes (six, puis douze dieux) ou les supplications ad omnia puluinaria. Pourtant une tendance nouvelle est apparue, avec des supplications individuelles, adressées à des divinités particulières, appelées par leur nom. Les tremblements de terre représentent un cas particulier : il ne faut pas énoncer le nom de la divinité en l’honneur de laquelle sont organisées les feriae expiatoires, même si Tellus et Cérès ont été, par exception, nommément apaisées. C’est que Tellus et le monde tellurique restent, à l’ordinaire, insaisissables. Les Romains, prudents comme toujours, n’ont pas voulu prendre le risque de nommer une divinité à la place d’une autre.

When procuring prodigies, the Roman religious authorities, anxious to regain the divine favour, preferred to address all gods, without naming them one by one: such were the lectisternia (six, then twelve gods) or the supplications ad omnia puluinaria. Nevertheless, a new practise arose through individual supplications addressing particular deities who were called by their own name. By the way, earthquakes can be seen as a particular case, because the name of the deity in honour of whom the expiatory feriae were settled, was not to be mentioned, although Tellus and Ceres were, as exceptions, personally placated. The reason for this was that Tellus and the telluric world remained usually indistinct. Roman people, as cautious as ever, did not want to take the risk of naming a god instead of another one.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en