21 mars 2018
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Catherine Jacquemard et al., « Du quadrant vetustior à l’horologium viatorum d’Hermann de Reichenau : étude du manuscrit Vaticano, BAV Ott. lat. 1631, f. 16-17v », Kentron, ID : 10.4000/kentron.1748
Le fragment d’une correspondance entre deux clercs latins conservé dans Vaticano, BAV Ott. lat. 1631, f. 16-17v, et le schéma de quadrant reproduit dans London, BL Royal 15 B IX, f. 60v, nous prouvent que, vers le milieu du XIe siècle, un instrument nouveau, un quadrant horaire, a été importé du monde arabe, sans doute en même temps que le cadran solaire cylindrique décrit dans le De horologio viatorum. Il s’agit d’un quart de cercle qui porte un diagramme horaire construit sur une échelle zodiacale. Il se situe, en termes de chronologie relative, entre le quadrant vetustissimus et le quadrant vetus. Un faisceau d’indices probants permet de supposer, d’une part, que l’auteur de la lettre, B, Berengarius, et son destinataire, W, Werinherus, appartiennent au cercle d’Hermann de Reichenau ; d’autre part, que la section de texte conservée dans Vaticano, BAV Ott. lat. 1631, f. 16-17v, appartient à une lettre qui devait comporter, dans son état primitif, la description du quadrant vetustior transmis par Vaticano, BAV Ott. lat. 1631, f. 16-17v, la figure reproduite dans London, BL Royal 15 B IX, f. 60v, le De horologio viatorum. Il est désormais impossible d’attribuer à Hermann de Reichenau la paternité du De horologio viatorum. La lettre de B à W est la source des chapitres De utilitatibus astrolabii II, 6 / Geometria Incerti Auctoris III, 6, ce qui donne un terminus post quem pour les collections De utilitatibus astrolabii II et Geometria Incerti Auctoris III, classe D, produites dans l’entourage de Berengarius.