Asklépios, les Nymphes et Achéloos : réflexions sur une association cultuelle

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26 mars 2018

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Dans les sanctuaires guérisseurs, l’eau abonde. Dans plusieurs sanctuaires consacrés à Asklépios, un culte est rendu aux Nymphes et à Achéloos, des divinités dont la puissance passe pour s’exercer en relation avec l’eau. L’examen de la documentation, en particulier celle qui provient du sanctuaire de Lébèna en Crète où le culte en l’honneur des Nymphes et d’Achéloos devait être antérieur à celui d’Asklépios, permet de montrer que les premières étaient les pourvoyeuses des eaux fraîches et bienfaisantes (utilisées par la suite pour les rites asklépieiens) tandis que l’on attendait du second un surcroît de vitalité : leurs fonctions sont essentiellement complémentaires de celles d’Asklépios. Dans les Asklépieia, l’exercice de fonctions guérisseuses – rencontrées ailleurs – par ces divinités est, au demeurant, rarement attesté : la guérison reste le domaine d’Asklépios. Le cas montre donc comment peut s’inscrire, dans les lieux de culte, le polythéisme grec en tant que système complexe de relations entre puissances divines.

In healing sanctuaries, water is very present. In several Asclepius’ sanctuaries, people worship the Nymphai and Acheloos, deities whose power is considered to appear in relation with water. The examination of documents, particularly those from the sanctuary of Lebena, in Crete, where the cult of the Nymphai and Acheloos must have been prior to that of Asclepius, shows how the former were providers of fresh and remedial waters (used after for asklepieian rites) whereas increased vitality was expected from the latter. Their functions are essentially complementary to those of Asclepius. In Asclepieia, the exercise of healing functions – met elsewhere – by these deities is, after all, rarely attested: healing remains Asclepius’ range. The case shows how in cult sites, Greek polytheism can be in keeping with a complex system of relations between divine powers.

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