Mythologie et psychologie

Fiche du document

Date

3 octobre 2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Kentron

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0590

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2264-1459

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Sujets proches Es Fr

Mitos Mitos religiosos Mythes

Citer ce document

Jacquy Chemouni, « Mythologie et psychologie », Kentron, ID : 10.4000/kentron.1917


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Malgré les contenus extravagants, étrangers aux comportements généralement considérés comme « normaux », la mythologie ne correspond pas à un récit pathologique à quoi la réduisent souvent psychologues et psychanalystes. Cette omniprésence de la démesure psychique fut par contre occultée par les mythologues dont les analyses ne tirent aucune conséquence des monstres, parricides, matricides, infanticides, incestes, etc. qui peuplent pourtant les mythes.L’objectif de cet article est de démontrer que les contenus « pathologiques » des récits mythologiques doivent être pleinement considérés. Mais au contraire de ce qu’affirment les psychanalystes et les psychologues, la mythologie échappe à toute analyse nosographique. L’auteur tente d’expliquer pourquoi le récit des mythes abonde de conduites jugées aujourd’hui pathologiques sans qu’il faille pour autant les considérer comme reflétant un vécu pathologique. Ce paradoxe s’estompe dès lors qu’on comprend la mythologie comme la première psychologie dynamique que l’homme s’est donnée pour expliquer les tréfonds de l’âme.

Despite extravagant contents, which go far beyond so-called “normal” behaviours, mythology is not the pathological narrative to which psychologists or psychoanalysts are inclined to confine it. On the contrary, mythologists have neglected the omnipresence of psychic immoderateness. Their analyses draw no conclusions from the presence of the monsters, matricides, patricides, infanticides, incests, etc., which that are tremendously present in myths.The present article aims to demonstrate that the “psychological” contents of mythological narratives should be thoroughly considered. However, contrary to psychoanalysts’ or psychologists’ assertions, mythology escapes any attempt at nosographic analysis. The author explains why mythic narratives are full of behaviours that are now classified as pathological, and why these should not be considered as reflecting pathological lived experience. This apparent paradox disappears once one understands that mythology was the first dynamic psychology that humanity invented in order to explain the depths of the psyche.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en