6 avril 2020
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Tilloi-d’Ambrosi Dimitri, « Manger sain, manger romain », Kentron, ID : 10.4000/kentron.3362
Le développement du luxe de la table à Rome au fil des conquêtes orientales, à partir du IIe siècle av. J.-C., place la société romaine face à un débat au sujet de l’usage des plaisirs. La morale romaine de l’époque républicaine défend la sobriété des mœurs et oppose une résistance à l’influence de la luxuria Asiatica. Le choix des aliments représente un enjeu identitaire et peut être un moyen d’affirmer l’attachement aux valeurs romaines. La médecine et la morale définissent alors des manières de manger sain qu’il faut analyser à la lumière des normes romaines à l’époque républicaine et impériale.