Esclaves en jeux dans l’Antiquité romaine. Les pratiques ludiques du monde servile entre normes et transgression

Fiche du document

Date

17 décembre 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Kentron

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0590

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2264-1459

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Marianne Béraud, « Esclaves en jeux dans l’Antiquité romaine. Les pratiques ludiques du monde servile entre normes et transgression », Kentron, ID : 10.4000/kentron.4659


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Parent pauvre de l’historiographie marxiste sur l’esclavage, la pratique du jeu dans la sphère servile invite à interroger les normes et les transgressions qui régissent les activités ludiques. Le droit pour un esclave de jouer est normé par un cadre légal définissant qui peut jouer, avec qui et à quels jeux. Cette armature juridique doit prémunir les maîtres contre les pertes financières occasionnées par les jeux de hasard et d’argent affectionnés de leurs esclaves. Loin d’être interdits de jeux, les esclaves développent des ludi et une temporalité du jeu qui leur sont propres. Situé à la croisée entre la détente oisive et la profession servile de joueur, le jeu d’esclaves oscille entre normativité, interdit de la transgression et « transgression normée » – permission du jeu d’ordinaire interdit dans certains contextes – des pratiques ludiques.

The practice of servile gaming constituted an overlooked element of marxist historiography. The study would involve asking the traditional standards and transgression of playful norms. The right for a slave to game is standardized by a legal framework which defined who can played with who and what games. It is to be noticed jurists wanted to hedge masters against the financial loss caused by gambling and games of chance. Far from being excluded from ludi, the slaves invented their own games specifically to themselves. As a country located at the crossroads of idle amusements and servile profession, the slavish games oscillated between tolerated and subversive practices.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en