1 octobre 2013
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Kalliopi Chatzinikolaou, « Locating Sanctuaries in Upper Macedonia According to Archaeological Data », Kernos, ID : 10.4000/kernos.1580
La région de la Haute Macédoine (Élimée, Éordée, Orestide et Lyncestide), la zone extrême de la Macédoine du Nord, souvent évoquée par les sources anciennes, en raison de sa position géographique particulière et de ses populations d’origines différentes, a constitué un terrain d’affrontements, de fusions et de manifestations de syncrétisme des courants et croyances religieux au cours de sa marche dans le temps. Il s’agit d’une région à population surtout rurale, malgré la présence de certains centres urbains, laquelle a conservé ses traits de culture jusqu’à l’antiquité tardive. Les quatre régions particulières d’Élimée, d’Éordée, d’Orestide et de Lyncestide constituent un noyau actif bien que conservateur, où se rattachent et dont se détachent des régions au cours de l’histoire, un phénomène notamment déterminé par les aspirations conquérantes des souverains. Au-delà des sites attendus des sanctuaires dans les villes ou zones d’agglomérations identifiées, comme Aiané, Héraclée Lyncestice, Pétrès, Ératyra, les autres sanctuaires attestés de la Haute Macédoine sont situés au sommet de collines ou de montagnes (sanctuaires de Zeus Hypsistos), à des points de passages importants, ce qui est probablement dû à la grande portée du culte (sanctuaires d’Apollon), ou à de simples passages, en fonction de la propagation du culte, (sanctuaires d’Énodia). Leur situation suit donc la répartition géographique générale des villes et agglomérations à quelques légères différences près. Selon les données archéologiques connues jusqu’ici, ces sanctuaires ne présentent pas de constructions monumentales, ce qui est l’une des caractéristiques de l’espace macédonien.