15 mars 2011
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0776-3824
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2034-7871
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Janett E. Morgan, « Space and the notion of final frontier », Kernos, ID : 10.4000/kernos.175
Les Athéniens de la période classique prenaient bien soin de séparer les espaces des humains de ceux des dieux. Or, lorsqu’on regarde la maison athénienne, les zones religieuses ne peuvent être distinguées. Cet article explore la manière dont les limites religieuses peuvent être crées par un geste et une perception davantage que par des briques et du ciment. Les historiens de la religion grecque ancienne ne devraient pas s’attendre à voir la permanence du culte public se refléter dans les implantations domestiques. Un seul espace domestique pouvait accueillir de nombreuses activités; sa signification pouvait être transformée par un comportement religieux. La nature provisoire de l’espace domestique autorisait les habitants de la maison athénienne à user librement des espaces domestiques selon leurs besoins, mêlant dès lors la vie des dieux et celle des hommes en un seul lieu.