16 décembre 2011
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Emma Stafford, « Héraklès : encore et toujours le problème du heros-theos », Kernos, ID : 10.4000/kernos.1912
La recherche récente autour du culte d’Héraclès tend à rejeter l’idée que les ambiguïtés mythiques du personnage se reflétaient dans le rituel. Cet article reprend la question, à la lumière d’études plus larges sur la prétendue opposition « ouranien/chthonien » dans la pratique religieuse des Grecs. Des éléments inhabituels apparaissent à coup sûr dans certains rituels pour Héraklès. En particulier, certains cas de sacrifices mixtes, impliquant la destruction partielle d’une victime, ou l’holocauste de petites victimes à côté d’un sacrifice régulier sont attestés à Sicyone, à Thasos, à Milet et à Cos. À Athènes, la particularité tient plutôt à la forme des sanctuaires d’Héraklès, avec l’édifice à quatre colonnes, très discuté. Un autel primitif est également attesté parfois, ce qui n’a pas reçu beaucoup d’attention. La figure d’Héraklès comme heros theos livre au moins une possibilité d’explication pour tous ces éléments, et il ne faut pas en évacuer trop vite la portée.