Herodotus on Sacred Marriage and Sacred Prostitution at Babylon

Fiche du document

Date

5 décembre 2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Kernos

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0776-3824

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2034-7871

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess

Résumé En Fr

The article compares Herodotus’ representation of “sacred marriage” and “sacred prostitution” with relevant passages in Xenophon, Diodorus, and Strabo. The representation of the “sacred marriage” ritual in ancient near eastern sources points to a venerable custom used to induce divine epiphanies but, also, to a powerful political tool that later rulers used to establish or enhance their legitimacy. Furthermore, Xenophon’s appreciation of the divine favor that eastern rulers mustered and the symbolism they used to relate it, indicates that the Greeks neither ignored nor rejected such eastern norms. By taking into account the scholarly arguments that doubt the widespread existence of “sacred prostitution” in antiquity and point to a misreading of Herodotus by later Roman authors, who read his work through the “orientalism” of their day, we argue that Herodotus does not exhibit inherent bias against the Babylonians when reporting the famous custom requiring every Babylonian woman to prostitute herself once in her lifetime. A closer reading of the text suggests that Herodotus was more interested in castigating religious prejudice regardless of the ethnicity of its practitioners.

L’article opère une comparaison entre la représentation du « mariage sacré » et de la « prostitution sacrée » telle que la livre Hérodote et les développements de Xénophon, Diodore et Strabon qui peuvent lui être comparés. La représentation du rituel du « mariage sacré » dans les sources proche-orientales renvoie à une coutume ancienne destinée à induire des épiphanies divines, mais il s’agit également d’un puissant instrument politique que des dynastes plus récents ont utilisé pour établir ou asseoir leur légitimité. De plus, l’appréciation, par Xénophon, de la faveur divine que les souverains orientaux mobilisaient et du symbolisme auquel ils recouraient laisse entendre que les Grecs n’ignoraient ni ne rejetaient de telles coutumes. En tenant compte des interprétations qui doutent de l’existence effective de la « prostitution sacrée » dans l’antiquité et soulignent la mauvaise lecture du texte d’Hérodote par des auteurs romains plus tardifs imbus de l’orientalisme de leur temps, l’article prétend qu’Hérodote ne critique pas les Babyloniens en rapportant la fameuse exigence faite aux femmes de se prostituer une fois dans leur vie. Une lecture serrée du texte suggère qu’Hérodote était surtout soucieux de souligner les préjugés religieux, indépendamment de l’origine ethnique de ceux qui accomplissaient les rites.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en