31 janvier 2024
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Ioannis Mylonopoulos, « Better Late Than Never! », Kernos, ID : 10.4000/kernos.4552
S’appuyant sur des sources écrites anciennes, le célèbre monument de Télémaque, et des données de fouilles, l’article propose une nouvelle reconstruction de l’arrivée du culte d’Asclépios à Athènes. Deux fondations simultanées de cultes à l’Asclépios épidaurien à Athènes sont reconstituées, qui remontent selon toute vraisemblance à la même initiative dans le dernier quart du ve siècle avant notre ère. Un tout nouveau sanctuaire pour le dieu d’Épidaure est créé sur le versant sud de l’Acropole (Télémachos), tandis qu’un ancien sanctuaire athénien, celui d’Amynos, ouvre ses portes pour accueillir Asclépios (Sophocle). En ce qui concerne les trois fêtes d’Asclépios à Athènes, l’article propose que la plus ancienne, les Épidauria, soit liée au culte d’Asclépios dans le sanctuaire d’Amynos. Les Asklepieia apparaissent dans les sources épigraphiques bien plus tard et faisaient peut-être partie du programme de Lykourgos ; ils doivent être associés à l’Asklepieion en asty. La troisième fête, les Heroa, fut la dernière à être créée dans la seconde moitié du iie siècle avant notre ère. L’article propose deux hypothèses alternatives, la traditionnelle qui voit dans les Héroa une célébration en l’honneur du héros Asclépios et une nouvelle qui traite les Héroa comme une fête en l’honneur de Sophocle héroïsé (probablement avec Asclépios).