Retour à la terre : fin de la Geste d’Érechthée

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16 juin 2011

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Sonia Darthou, « Retour à la terre : fin de la Geste d’Érechthée », Kernos, ID : 10.4000/kernos.900


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En terre d’Athènes, on ne trouve pas un fondateur, mais des autochtones, qui multiplient la figure inaugurale du fondateur sans pour autant l’incarner complètement. C’est Érechthée qui, par sa mort inédite, va clôturer la longue chaîne des opérations de fondation. Caché dans la terre civique sous les coups du trident vengeur de Poséidon, sa mort n’est ni un crime, ni une « belle mort », mais bien une mort fondatrice. La mort d’Érechthée donne en effet lieu à un partenariat de choix pour ces Athéniens en mal d’ancrage : Érechthée, le roi autochtone et Poséidon, le dieu à l’assise solide et aux fondations inébranlables, qui seront désormais associés dans le culte sous le nom de Poséidon-Érechthée ou Érechthée-Poséidon. Grâce à ce partenariat fondateur, la cité autochtone a réussi le pari de son auto-fondation. Car, à travers Érechthée, c’est tous les Athéniens que Poséidon enracine sur leur propre terre.

Return to earth: the end of the story of Erechtheus. There is not one founder of Athens but many autochtones repeating the inaugural figure of the founder without nonetheless incarnating it fully. It is the particular death of Erechtheus that ends the long founding operations. Hidden in the civic earth, his death under Poseidon’s revengeful trident is neither a crime nor a “beautiful death” but a founding death. Indeed, the death of Erechtheus gives birth to a founding partnership of choice for those Athenians in search of their roots: Erechtheus, the autochtonous king, and Poseidon, the god with a solid basis and unmovable foundations, would become associated in the cult as Poseidon-Erechtheus or Erechtheus-Poseidon. Because of this founding partnership, the autochtonous city succeeded in the challenge of self-foundation. Through Erechtheus, it was all Athenians that Poseidon could root in their own land.

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