5 décembre 2014
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Julie Fabre, « Kilda, architecture et contre-utopie », Les Chantiers de la Création, ID : 10.4000/lcc.232
Les artistes Christophe Berdaguer et Marie Péjus s’intéressent à l’architecture dans sa dimension minimale, libérée de la pesanteur de ses formes, révélant, à l’extrême limite, les liens induits par l’environnement entre le physique et le psychique. La notion de projet, dont la dimension utopique est envisagée la plupart du temps sous l’angle critique, voire dystopique, tient une place importante dans leur travail. Cet article se propose d’étudier – notamment à travers une œuvre récente, Kilda, projet d’architecture potentielle ou « mentale » – l’articulation et l’imbrication d’une multitude d’espaces au sein de l’œuvre elle-même. Si l’espace plastique peut s’apparenter à celui du rêve, il pose la question de la coexistence et du voisinage improbables d’espaces hétérogènes dans un même lieu.