24 janvier 2022
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Jean-Pierre Cavaillé, « Te rakel norh romenes ko dives », Lengas, ID : 10.4000/lengas.5340
L’article présente les observations et les analyses d’un Gadjo (non Tsigane) désireux d’apprendre le sinto (manouche), dialecte de la langue romani, bien parlé aujourd’hui encore en France par des individus de toutes les générations, mais cependant en grande difficulté et sans aucune reconnaissance. Il se développe à partir de la constatation du paradoxe constitué par une représentation partagée par les locuteurs du manouche comme élément majeur d’identité mais aussi comme langue réservée au groupe, qu’il faut tenir éloignée des Gadjé, alors même que, concrètement, les locuteurs se montrent d’une grande spontanéité et bienveillance dans le partage de la langue, dès lors qu’un Gadjo désireux de la parler se présente.