Vers le point de non-retour ?

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6 mars 2019

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Mohammed Marwan et al., « Vers le point de non-retour ? », Le Portique, ID : 10.4000/leportique.2967


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L’objectif de cet article est de revenir sur les récentes évolutions du débat public sur l’islamophobie. Le passage d’une auto-censure à un usage généralisé du concept d’islamophobie est révélateur d’une certaine prise de conscience du phénomène par certaines élites françaises. Mais cette reconnaissance peut aussi signifier dénégation et être remise en cause dans le contexte post-attentats terroristes de 2015 et 2016. L’état d’urgence permanent et la lutte contre la « radicalisation » participent à dépolitiser la violence « djihadiste », racialiser les présumés musulmans, et posent la question d’un éventuel « point de non-retour » dans l’escalade de la violence.

The purpose of this article is to analyze recent developments in the public debate about Islamophobia. The transition from a self-censorship to a widespread use of the concept of Islamophobia is indicative of a certain awareness of the phenomenon by some French elites. But this recognition can also mean “denegation” and be challenged in the context of the 2015 and 2016 terrorist attacks. The permanent state of emergency and the fight against “radicalization” contribute to de-politicize “jihadist” violence, racia­lize alleged Muslims, and raise the question of a possible “point of no return” in the escalation of violence.

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