27 mai 2019
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Laurent Jullier, « De la liberté d’aimer, sans être jugé, les films de son choix », Le Portique, ID : 10.4000/leportique.3301
Sommes-nous vraiment libres d’afficher nos goûts cinématographiques à tous les endroits de l’espace public ? Pour répondre à cette question, sans doute faut-il d’abord affronter les deux dichotomies suivantes : « Il existe un Panthéon vs. Tout se vaut » ; « Les goûts reflètent le milieu vs. Les goûts relèvent de l’ipséité ». Cependant, leur simplicité masque mal les biais épistémologiques qu’elles recèlent. Le but de l’article est de sortir de l’impasse en trouvant une troisième voie, qui peut se résumer à deux assertions : « Tout film est susceptible de valoir » et « Les goûts reflètent la vie entière, pas seulement la position sociale ».