Appropriation, Gentrification, Colonisation: Newly Synonymous?

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17 décembre 2020

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Seth W. Mehl, « Appropriation, Gentrification, Colonisation: Newly Synonymous? », Lexis, ID : 10.4000/lexis.4603


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Résumé En Fr

Appropriation, gentrification, and colonisation originated as precise technical terms. This study analyses examples of each word in recent mainstream online news texts, and demonstrates that all three have undergone semantic change, particularly metaphorisation and generalisation (cf. Geeraerts [2010: 26]). Language users tend to select and emphasise shared semantic features of each, to the exclusion of other semantic features, such that the terms are in some circumstances, for many language users, interchangeable. I provide factual evidence (cf. Wallis [2019]) or attestations (cf. Zgusta [1971]) of these terms’ newly emerging semantic relationships, and I present evidence for decolonisation as a preferred contradictory antonym to all three (cf. Murphy [2010]). I analyse examples in which language users actively and critically employ these terms alongside each other, defining or negotiating meanings of each; and I explore possibilities for alternation in some shared attested syntagmatic combinations, such as the appropriation, gentrification, or (de)colonisation of history. I discuss mechanisms of change, with reference to the philological tradition (Sperber [1923], [1938]; Nerlich [1992]), structuralism (Ullmann [1963]), and cognitive semantics (Blank [1999]), and propose a process whereby affective charge motivates semantic generalisation in precise technical vocabulary when it begins to be used in contentious, fraught public debate.

Les termes anglais appropriation, gentrification, et colonisation sont originellement des termes techniques précis. Cette étude analyse des exemples de chaque terme dans des textes d’actualité récents en ligne et montre que tous trois ont subi un changement sémantique, en particulier de métaphorisation et de généralisation (cf. Geeraerts [2010 : 26]). Les locuteurs ont tendance à sélectionner et à mettre l’accent sur les caractéristiques sémantiques partagées de chacun des termes, à l’exclusion d’autres caractéristiques sémantiques, de sorte que les termes sont dans certaines circonstances, pour de nombreux locuteurs, interchangeables. Cet article fournit des exemples factuels (cf. Wallis [2019]) ainsi que des attestations (cf. Zgusta [1971]) des nouvelles relations sémantiques entretenues par ces termes, et présente des éléments attestant que le terme decolonisation est l’antonyme privilégié pour les trois termes (cf. Murphy [2010]). L’article propose une analyse des exemples dans lesquels les locuteurs utilisent conjointement ces termes de manière active et critique, en définissant ou en négociant le sens de chacun d’entre eux ; il explore également les possibilités d’alternance dans certaines combinaisons syntagmatiques attestées communes, telles que appropriation, gentrification, ou (de)colonisation of history. L’auteur discute finalement des mécanismes du changement sémantique, en se référant à la tradition philologique (Sperber [1923], [1938] ; Nerlich [1992]), au structuralisme (Ullmann [1963]) et à la sémantique cognitive (Blank [1999]), et propose un processus par lequel la charge affective motive la généralisation sémantique dans un vocabulaire technique précis lorsque ce dernier commence à être utilisé dans un débat public conflictuel et tendu.

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