21 avril 2020
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Anne Richard-Bazire, « L’architecture funéraire », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.1041
Pascal a réalisé de nombreux tombeaux dans les cimetières en province, à Fécamp, à Chamarande dans l’Essonne, mais aussi dans les cimetières parisiens de Montparnasse et de Montmartre. Pour l’historien Jules Michelet, Jean-Louis Pascal réalise au début des années quatre-vingt, une très belle tombe au cimetière du Père-Lachaise, avec l’aide du sculpteur Antonin Mercié. Pour Charles Degeorge, son ami de toujours, c’est une tombe plus sobre qu’il élève au Père-Lachaise, tombe inspirée de celle de Georges Bizet par Charles Garnier. Pascal élève au tournant du siècle, dans l’église Notre-Dame-de-la-Consolation, rue Jean Goujon à Paris, un petit monument funéraire aux demoiselles Hatte de Chevilly, mortes dans l’incendie du Bazar de la Charité. C’est ici la pureté et la jeunesse des deux jeunes filles qu’il choisit de mettre en avant dans ce petit monument supporté symboliquement par un terme aux ailes déployées dont le visage incarne toute la tristesse du monde.