13 mai 2015
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Anne Lefebvre et Mathilde Méreau, « La chambre de commerce de Cambrai, vitrine de la reconstruction réussie d’une ville du Nord », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.166
Les destructions de la Grande Guerre laissent la ville de Cambrai en ruines. En 1919, Pierre Leprince-Ringuet, Jacques Debat-Ponsan et Germain Debré remportent le concours pour le plan d’agrandissement et d’embellissement de Cambrai. Architecte de la reconstruction, Pierre Leprince-Ringuet veillera à conserver l’esprit de la ville ancienne, refondant les artères et créant de nouveaux espaces urbains en utilisant la tradition architecturale flamande. Avec René Herscher, il réalise la nouvelle chambre de commerce située sur une place à l’arrière de l’hôtel de ville. Le programme intègre en outre un bureau de poste et une salle de conférences. La complexité du règlement des dommages de guerre retarde le démarrage des travaux jusqu’en 1923. Les architectes font appel à des artistes renommés, Marcel Gaumont pour la sculpture et Auguste Labouret pour les vitraux et ces interventions contribueront fortement à imprimer un caractère Art Déco mais également néo-régionaliste au palais consulaire cambrésien inauguré en 1930.