13 mai 2015
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Anne Richard-Bazire, « Une jeunesse italienne », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.391
Le grand prix de Rome remporté en 1866 ouvrait à Jean-Louis Pascal les portes de l’Académie de France à Rome. Pascal profite de ces quatre ans passés à la Villa Médicis pour voyager en Italie et en Grèce. S’il est émerveillé par Venise et son architecture colorée, l’état de délabrement des monuments antiques de Rome le frappe et il n’apprécie pas beaucoup les monuments baroques romains. Il est en revanche séduit par l’acropole d’Athènes dont il représente les monuments sur quelques aquarelles aux vives couleurs. Ces voyages permettront à Jean-Louis Pascal de réaliser ses « Envois de Rome », obligations faites aux résidents de la Villa Médicis de représenter des monuments ou détails de monuments antiques et surtout de proposer en quatrième année la restauration d’un monument ruiné dont il faut imaginer l’état initial. Pascal choisit de restaurer la palestre du palais des Césars sur le Palatin, à Rome. Le mémoire extrêmement fouillé grâce auquel Pascal expose la restauration qu’il propose et qui explicite les belles aquarelles qui l’accompagnent sera jugé de grande valeur archéologique par l’Académie