12 janvier 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1627-4970
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-5994
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bertaud du Chazaud Soraya, « Aujourd’hui à Chlef le centre Larbi Tebessi, hier à Orléansville le centre Albert-Camus (1955-1961), (architectes Louis Miquel et Roland Simounet) », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.560
Après le séisme de 1954 à Orléansville, Jean de Maisonseul, ami de Le Corbusier et directeur du service d’urbanisme du département d’Alger, met en place une équipe dynamique, issue de l’Agence du plan d’Alger, dirigée alors par Dalloz et Hanning, et décidée à mettre en œuvre une ville « neuve ». De beaux morceaux d’architecture s’érigèrent à la place des ruines de la cité : le centre commercial Saint-Reparatus de Jean Bossu, la mosquée de Robert Hansberger, le centre de jeunesse et de sports de Louis Miquel et Roland Simounet. Ce dernier prendra le nom de d’Albert-Camus lors de son inauguration le 4 avril 1961. Rebaptisé Larbi Tebessi, ce centre culturel n’a pas cédé au terrible séisme de 1980, et l’état actuel de son bâti démontre sa résistance à la nature, au temps et aux hommes. Cet ensemble architectural pensé et construit entre 1955 et 1960, en pleine guerre d’Algérie, est un témoignage touchant de la sincérité de ses créateurs humanistes, architectes généreux liés à la terre qui les a vus naître. Aujourd’hui, le centre de jeunesse et des sports de Miquel et Simounet a résisté au séisme de la nature. Menacé par l’indifférence des hommes, renaît tout de même l’espoir d’une rénovation attentive pour cette architecture remarquable.