25 avril 2019
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Laurence Bassières, « Un inventaire, combien d’usages ? Le cas du casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine durant l’entre-deux-guerres », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.721
À l’inverse d’autres inventaires à visée patrimoniale constitués en France au XXe siècle selon un objectif précis, le « Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine » avait été pensé comme un instrument pouvant servir de multiples ambitions. Cet inventaire architectural et urbain, réalisé entre 1916 et 1928 à Paris et en banlieue, avait été imaginé par l’architecte-voyer Louis Bonnier, qui dirigea toute sa constitution, avec l’aide de l’archiviste-paléographe Marcel Poëte et la collaboration d’une instance de protection patrimoniale parisienne, la Commission du Vieux Paris. Constitué selon des méthodes originales et selon une définition large et novatrice du patrimoine, il avait été conçu à la fois comme un instrument d’urbanisme, qui devait permettre d’intégrer au Grand Paris alors en préparation la prise en considération de la ville existante ; comme une base documentaire, dans l’objectif notamment de servir à l’élaboration de l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques ; enfin comme une œuvre en soi, susceptible d’être l’objet d’exposition et de publication.