25 avril 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1627-4970
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-5994
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
David Berthout, « Le programme de transport supersonique concorde : de l’innovation à la patrimonialisation », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.746
Depuis le XVIIIe siècle, l’histoire de l’aéronautique a été bâtie sur des exploits humains et des défis technologiques. L’une des aventures les plus marquantes de l’aviation est celle du transport supersonique (TSS) Concorde. De sa conception dans les années 1950 à la fin de son exploitation en 2003, l’avion a été à l’avant-garde de technologies appliquées par la suite aux autres gammes d’avions, permettant à l’industrie aéronautique européenne de devenir l’une des premières au monde. Cependant, des faiblesses structurelles comme le bruit des moteurs et une grande consommation en carburant, combinées à des conditions économiques et environnementales défavorables, ont contribué à sa mise en échec commercial. Et c’est là tout le paradoxe de Concorde. L’avion de tous les superlatifs, le plus beau, le plus rapide, le plus avancé, le plus performant, cet avion véritablement mythique et l’un des plus adulés de l’histoire de l’aéronautique, est aussi l’un des avions qui aura subi le plus de rejet.