Les femmes et la culture d’atelier à l’École des Beaux-Arts

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17 juin 2019

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Isabelle Conte, « Les femmes et la culture d’atelier à l’École des Beaux-Arts », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.956


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La question de l’entrée des femmes à l’École des Beaux-Arts est ici étudiée du point de vue des traditions d’atelier. Si la question des femmes peut s’observer en examinant les archives administratives ou en observant leurs trajectoires, nous avons cherché à montrer que certains freins à leur entrée ne sont pas rendus explicites au sein des débats. Il s’agit de l’impact qu’aurait leur arrivée sur les coutumes et les traditions déjà en place.Pour comprendre ces phénomènes sur le temps long, nous avons cherché à éclairer le passé à la lumière d’une expérience récente. Ainsi, pour cet article, il semblait intéressant d’interroger les premières femmes à avoir intégré l’un des derniers ateliers à avoir résisté à cette mixité, et ce, après mai 68 et le démantèlement de l’École des Beaux-Arts.

The question of the entry of women into the Ecole des Beaux-Arts is here studied from the point of view of the traditions of ateliers. If the question of women can be observed by examining the administrative archives or observing their professional trajectories, we have tried to show that the certain barriers to their entry are not mentioned in the debates. This is the impact of their arrival on the design, itself associated with the field of architecture. A hierarchy which constitutes then, according to us, an obstacle in the accession of the women to the profession of architect.

Die Frage nach der Aufnahme von Frauen in die École des Beaux-Arts wird in diesem Beitrag aus Sicht der Ateliertraditionen verfolgt. Über eine Untersuchung der Verwaltungsarchive bzw. der beruflichen Lebensläufe hinaus soll hier gezeigt werden, welche weiteren, nicht explizit genannten Hindernisse den Zutritt für Frauen möglicherweise erschwert oder verhindert haben. Dabei geht es auch um die Auswirkung der Aufnahme von Frauen auf bereits bestehende Traditionen und Gewohnheiten an der École des Beaux-Arts. Um diese Phänomene in einer langfristigen Perspektive zu beleuchten, wird in diesem Beitrag ein Beispiel aus jüngerer Vergangenheit als Ausgangspunkt gewählt, von dem aus die Geschichte der Frauen an der École des Beaux-Arts untersucht werden soll. Dazu hat die Autorin Interviews mit Frauen geführt, die in einem der letzten nicht gemischtgeschlechtlichen Ateliers arbeiteten, das nach der Auflösung der École des Beaux-Arts im Mai 1968 Fortbestand hatte.

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