11 février 2011
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Catherine Garitte, « Comparaison entre l’acquisition des gestes conventionnels et les expressions semi-figées chez l’enfant », Linx, ID : 10.4000/linx.260
Les gestes dits co-verbaux entretiennent des relations étroites avec la production langagière. Ils n’ont pas tous la même fonction : certains gestes sont « informatifs » et n’apportent pas d’information volontaire, alors que d’autres sont « interactifs » et visent à modifier ou à influencer le comportement de l’interlocuteur ; d’autres encore sont « communicatifs » et transmettent intentionnellement un message. Parmi ceux-ci, les gestes conventionnels ont un statut particulier dans la mesure où ils sont compris par un ensemble d’individus appartenant à un même groupe culturel (e.g. appeler quelqu’un, saluer de la main, acquiescer de la tête, etc.). Ils peuvent ainsi se substituer au langage sans grande ambiguïté. Dans cet article, un parallèle est établi entre les gestes conventionnels et les expressions idiomatiques car ils partagent un certain nombre de caractéristiques (opacité de leur signification et de leur origine, effet illocutoire, non-compositionnalité, etc.), tout en montrant les limites d’une telle comparaison. Soixante et un gestes conventionnels français sont décrits en annexe.