La vida y el fragmento

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15 mars 2021

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Silvio Mattoni, « La vida y el fragmento », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.10054


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Este ensayo procura desplegar las posibles relaciones entre vida y escritura a partir de algunos autores que, en narraciones de diversa extensión, reflexionan sobre su tensión irresoluble. La literatura entera, en realidad, se dedica a plantear el problema de la captación de la vida en lo escrito, que por su misma finitud está condenado a la forma del fragmento, antes y después de la existencia de la biografía como género. Así, desde relatos de Borges o de Aira donde la palabra “biografía” se analiza o se descarta hasta las meditaciones melancólicas del joven Lukács sobre el final de las ilusiones de toda novela, siempre paradójicamente realista, nuestra lectura llega también a su propia paradoja: entre la vida y el fragmento no hay solución de continuidad. La locura de una vida no se registra, no se salva en la obra. Pero sin embargo, en el nacimiento de nuevas escrituras, como en los diarios de Acevedo, por momentos la huella, la impresión, el goce encuentran su lugar en el acto mismo de escribir.

Cet essai tente de dévoiler les relations possibles entre la vie et l'écriture à partir de quelques auteurs qui, dans des récits de différentes longueurs, réfléchissent à leur tension insoluble. Toute la littérature, en effet, se consacre à poser le problème de la captation de la vie dans l'écriture, qui par sa finitude même est condamnée à la forme du fragment, avant et après l'existence de la biographie en tant que genre. Ainsi, des histoires de Borges ou d'Aira où le mot "biographie" est analysé ou écarté aux méditations mélancoliques du jeune Lukács sur la fin des illusions de chaque roman, toujours paradoxalement réalistes, notre lecture arrive aussi à son propre paradoxe : entre la vie et le fragment, il n'y a pas de solution de continuité. La folie d'une vie n'est pas enregistrée, elle n'est pas sauvée dans l'œuvre. Mais néanmoins, dans la naissance de nouveaux écrits, comme dans les journaux d'Acevedo, parfois la trace, l'impression, le plaisir trouvent leur place dans l'acte même d'écrire.

This essay attempts to unfold the possible relations between life and writing on the basis of some authors who, in narratives of varying lengths, reflect on this unsolvable tension. In fact, all literature is dedicated to posing the problem of capturing life in writing, a form that by its very finiteness is condemned to the fragmentary mode, both before and after the existence of biography as a genre. Thus, from stories by Borges or Aira where the word "biography" is analysed or discarded to the melancholic meditations of the young Lukács on the end of the illusions of every novel, always paradoxically realistic, our reading also arrives at its own paradox: between life and the fragment there is no solution of continuity. The madness of a life is not recorded, it is not saved in the work. But nevertheless, in the birth of new writings, as in Acevedo's diaries, at times the trace, the impression, the enjoyment find their place in the very act of writing.

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