8 octobre 2012
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Pénélope Laurent, « ¿La parte por el todo ? », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.169
L’œuvre de Juan José Saer se construit sur un dispositif de lecture particulier qui active sans cesse la mémoire du lecteur et qui tend à lui donner une impression d’unité globale, effaçant la multiplicité et la fragmentation pourtant caractéristiques des textes saériens, qu’il s’agit ici de souligner. Si l’on adopte la perspective proposée par Georges Didi-Huberman, on sera en mesure de percevoir dans les fragments saériens l’éclat poétique qui résiste, fragile, à la façon des lucioles de Pasolini, au pouvoir totalitaire, au « tout ».