De la literatura, el pudor y la verdad. Sobre Ricardo Piglia

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9 mai 2019

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Adriana Rodríguez Pérsico, « De la literatura, el pudor y la verdad. Sobre Ricardo Piglia », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.7899


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En Los diarios de Emilio Renzi, Ricardo Piglia pone en marcha “una poética de la elipsis y la distancia”. El uso del procedimiento que los formalistas rusos llamaron ostranenie da origen en Piglia a un tono bajo, que huye de cualquier estridencia. Lo que aparece como pudor autobiográfico en los diarios surge en otros textos como una clave poética fundamental que consiste en desplazar el sujeto de la enunciación para poner en el otro la expresión del dolor propio. “La verdad tiene la estructura de una ficción donde otro habla. Hay que hacer en el lenguaje un lugar para que el otro pueda hablar”, dice Piglia. Desde su punto de vista, la literatura es un espacio donde la verdad puede ser dicha. El artículo analiza la concepción de verdad en algunos textos y la relación que ésta mantiene con la literatura.

Dans Los diarios de Emilio Renzi, Ricardo Piglia donne forme à "une poétique de l'ellipse et de la distance". L’utilisation du procédé que les formalistes russes ont appelé ostranenie donne lieu chez lui à un ton qui évite toute note stridente. Ce qui apparaît comme de la pudeur autobiographique dans les journaux est présent dans d'autres textes comme une clé poétique fondamentale qui consiste à déplacer le sujet de l'énonciation pour mettre dans une autre bouche l'expression de la propre douleur. "La vérité a la structure d’une fiction où un autre parle. Dans la langue, il faut faire une place pour que l’autre puisse parler ”, explique Piglia. De son point de vue, la littérature est un espace où l’on peut dire la vérité. L’article analyse la conception de la vérité dans certains textes et la relation qu’elle entretient avec la littérature.

In Los diarios de Emilio Renzi, Ricardo Piglia sets in motion "a poetics of ellipsis and distance". The use of the technique that the Russian formalists called ostranenie originates here a low tone, which avoids shrillness. What appears as autobiographical modesty in the diaries emerges in other texts as a fundamental poetic key that consists of displacing the subject of enunciation to put on other’s mouth the expression of one's own pain. "The truth has the structure of a fiction where another person speaks. You have to make a place in the language so that the other can speak", says Piglia. From his point of view, literature is a space where truth can be told. The article analyzes the idea of truth in some texts and the relationship it maintains with literature.

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