13 juillet 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2263-2158
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-8339
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Elena Campero, « El acecho animal a la poesía argentina contemporánea », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.8408
Dans les recueils de poèmes Abejas (2009) d’Alejandro Crotto, Zoo (2009) d’Anahí Mallol et El arte de silbar (2014) de Sonia Scarabelli, les animaux, la mort et la parole apparaissent comme des piliers centraux de la pratique poétique argentine la plus récente. Dans ces œuvres, la parole poétique, toujours proche de l’expérience liminaire de la mort, utilise les corps des animaux afin de s’exprimer. Face à la mort, ce sont les animaux qui garantissent la possibilité d’énonciation pour la poésie. C’est ainsi que dans ces recueils de poèmes se trouve “un langage qui est si neuf” (Scarabelli 2014: 22) précisément parce qu’il appartient aux animaux.