Trump, Brexit and the Transatlantic Relationship: The New Paradigms of the Trump Era

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12 septembre 2018

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Laëtitia Langlois, « Trump, Brexit and the Transatlantic Relationship: The New Paradigms of the Trump Era », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.10235


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Résumé En Fr

On 27 January 2017 during a joint press conference with the British Prime Minister Theresa May at the White House, Donald Trump praised the vote in favour of Brexit as “a wonderful thing’ and a ‘blessing for the world.’” Brexit was a fantastic opportunity for him as the themes raised by pro-Brexiteers echoed his own “politics of anger”: hostility against the élites, rejection of lax immigration policies, indictment of the effects of free trade and globalisation, etc. Therefore, his support for Brexit and for its main spokesman Nigel Farage is no surprise except in so far as it stands in sharp contrast with his predecessors’ stance who all defended the idea of a United Kingdom fully committed to the European Union. Donald Trump is not a president to be bothered with history and tradition: the liberal world order and old European ties do not faze him in the least. His only guides when it comes to making decisions are his short-term political needs. Thus, studying Donald Trump’s position towards Brexit and more largely towards the European Union will reveal some constant themes: opportunism, populism and unpredicatility..

Le 27 Janvier 2017 lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche avec le Premier Ministre britannique Theresa May, Donald Trump fit l’éloge du vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union Européenne. Le Brexit fut une fantastique opportunité pour lui au moment de sa campagne présidentielle car les thèmes des pro-Brexit faisaient écho à sa propre « politique de la colère » : hostilité envers les élites, rejet des politiques d’accueil des réfugiés et des immigrés, critique des effets du libre-échange et de la mondialisation, etc. Ainsi son soutien apporté au Brexit et à son principal défenseur Nigel Farage n’a rien de surprenant, mais en faisant cela Trump s’inscrit en rupture avec tous ses prédécesseurs qui sans exception ont soutenu l’idée d’un Royaume-Uni engagé dans l’Union Européenne. Donald Trump n’est pas un président qui s’embarrasse de l’histoire et des traditions : l’ordre libéral mondial et les liens anciens avec l’Europe le laissent complètement indifférent. Ses seules priorités lorsqu’il doit prendre une décision sont ses intérêts politiques à court-terme. Ainsi, étudier la relation de Donald Trump au Brexit et plus largement à l’Union Européenne nous révèlera les constantes structurelles de Donald Trump : opportunisme, populisme et imprévisibilité.

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