19 novembre 2021
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Armelle Parey, « On the Afterlives of Daphne Du Maurier’s Rebecca: Spinoffs and Transfictions », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.13552
Rebecca de Daphne du Maurier est l’un de ces romans régulièrement soumis à la réécriture et à l’expansion narrative. Si ceci garantit la centralité du canon traditionnel (comme le dit Jeremy Rosen des développements de personnages mineurs), cela contribue également à une ré-évaluation critique du texte-source en jetant un nouvel éclairage sur celui-ci. Cet article s’intéresse donc à des transfictions diverses élaborées à partir du roman de du Maurier et étudie le fonctionnement des différentes stratégies narratives adoptées pour réactiver ce célèbre roman. Ceci nous permettra de souligner pourquoi et comment certains éléments, traits et caractéristiques de Rebecca sont repris, révélant comment ces différentes révisions et/ou expansions se positionnent par rapport au texte-source. Alors que “Rebecca’s Story” (1976) de Margaret Fraser est une expansion narrative latérale qui permet un récit de son mariage par Rebecca elle-même, “The Housekeeper” (2014) de Rose Tremain change de niveau diégétique et s’intéresse à la jeune du Maurier comme personnage, racontant l’inspiration derrière Rebecca par la voix du personnage qui se déclare représenté sous un faux jour dans le récit, sous les traits de Mrs. Danvers. Les autres textes étudiés sont Mrs. de Winter (1993) de Susan Hill et Rebecca’s Tale (2001) de Sally Beauman qui offrent tous deux des expansions temporelles et narratives et enfin, The Winters (2018) de Lisa Gabriele qui transpose l’intrigue et les personnages dans l’Amérique contemporaine.