The Falklands War on the British Screen: Plural Memories of an Occulted War

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13 juin 2022

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Anne-Lise Marin-Lamellet, « The Falklands War on the British Screen: Plural Memories of an Occulted War », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.13983


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Résumé En Fr

The representation of the Falklands War in British cinema is fragmentary, even elliptical, and focuses on the consequences and trauma of the conflict on the veterans or the relatives of those who died in combat. These films convey a critical discourse against institutions (government, army, media) while soldiers are seen as victims, embarrassing witnesses of recent events that many would rather forget. The memory of the dead is more easily honoured, but it is sometimes taken up by ideologues who confuse patriotism with exacerbated nationalism. This conflict is an opportunity for many civilians or veterans to adopt a warlike vocabulary and to see themselves as soldiers in a new kind of fight, the stake being national identity at a time when the country is perceived to be in decline. This anamnestic representation seems to show the difficulty there is in dealing with a controversial conflict from the winners’ side without appearing imperialistic, hence perhaps the choice to approach this conflict from the angle of psychological drama rather than war film. This filmography can be interpreted as a form of repentance for what is now often perceived as an upsurge of postcolonial hubris and raises the question of how to remember a war that is anything but heroic.

La représentation de la guerre des Malouines dans le cinéma britannique est parcellaire voire elliptique et se concentre sur les conséquences et séquelles du conflit sur les anciens combattants ou les proches de ceux qui sont morts au combat. Ces films développent un discours critique envers les institutions (gouvernement, armée, médias) tandis que les soldats sont vus comme des victimes, témoins gênants d’événements récents que beaucoup préféreraient oublier. Le souvenir des morts pour la patrie est plus facilement honoré mais il est parfois récupéré par des idéologues qui confondent patriotisme et nationalisme exacerbé. Ce conflit est l’occasion pour de nombreux civils ou vétérans d’adopter un vocabulaire guerrier et de se prendre pour des soldats d’un nouveau genre de combat où l’enjeu est l’identité nationale dans une période où le pays est perçu comme en déclin. Cette représentation-anamnèse semble montrer la difficulté inhérente au traitement d’un conflit controversé du côté des vainqueurs sans paraître impérialiste, d’où peut-être le choix d’aborder ce conflit par l’angle du drame intime plutôt que du film de guerre. Cette filmographie peut s’interpréter comme une forme de repentance pour ce qui est désormais souvent perçu comme un sursaut d’orgueil postcolonial et pose la question de savoir comment faire mémoire d’une guerre qui n’a rien d’héroïque.

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