“They didn’t break me either way”. Women, Captivity and Interrogation in World War II: Resurfacing Self-Empowering Narratives

Fiche du document

Auteur
Date

13 juin 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1762-6153

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Simona Tobia, « “They didn’t break me either way”. Women, Captivity and Interrogation in World War II: Resurfacing Self-Empowering Narratives », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.14178


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Interrogation and questioning are often remembered as life-changing by those who have been incarcerated in wartime, and they represent a key element of the prisoner of war experience in memories and personal narratives of former captives. However, women’s accounts of interrogation and questioning in World War II are not as easy to find as men’s. Women only rarely fit the definition of POW because even when they were combatants, they hardly were legally so. Perhaps more importantly, female prisoners have not entered the collective memory as strongly as male prisoners, and it is essential to resurface women’s empowering personal accounts and life stories of these experiences in American archives and museums. The in-depth secondary analysis of oral history narratives held at the sound archives of the Veterans History Project within the Library of Congress, and at the United States Holocaust Memorial Museum, in Washington, DC, provides a series of case-studies to show how narrators were affected by their experiences of incarceration and to what extent their gendered memories fit within the shared memories of captivity in wartime. The article concludes that the way these women came to terms with their violent past challenges ideas about the vulnerability of women in captivity and that their narratives reach surprisingly empowering epilogues.

Les interrogatoires représentent un élément clé des souvenirs des prisonniers de guerre et des leurs récits personnels, et les anciens captifs en parlent souvent comme des expériences qui ont changé leur vie. Cependant, les témoignages de femmes sur les interrogatoires pendant la Seconde Guerre mondiale ne sont pas aussi faciles à trouver que ceux des hommes. Les femmes ne correspondent que rarement à la définition des prisonniers de guerre car même lorsqu’elles étaient combattantes, elles ne l’étaient pas légalement. Ce qui est probablement plus important, les femmes détenues ne sont pas entrées dans la mémoire collective aussi fortement que les prisonniers de sexe masculin, et il est essentiel de ramener à la surface les récits de vie des femmes sur ces expériences qui sont encore cachés dans les profondeurs des archives et musées américains. L’analyse secondaire approfondie des récits d’histoire orale conservés dans les archives sonores du Veterans History Project au sein de la Bibliothèque du Congrès et au United States Holocaust Memorial Museum, à Washington, D.C., fournit des études de cas pour montrer comment les narrateurs ont été affectés par leurs expériences d’incarcération et dans quelle mesure leurs souvenirs s’inscrivent dans la mémoire collective de la captivité en temps de guerre. L’article conclut que la façon dont ces femmes ont accepté leur passé violent remet en question les idées sur la vulnérabilité des incarcérées et que leurs récits atteignent des épilogues inattendus.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en