The Politics of Waiting: Transnational Identity and Exile in Achy Obejas’ Ruins

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10 juillet 2013

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Kevin Concannon, « The Politics of Waiting: Transnational Identity and Exile in Achy Obejas’ Ruins », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.5307


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Résumé En Fr

In her Presidential Address to the American Studies Association, Shelley Fisher Fishkin asks, “What does it mean to be ‘included’ in or ‘excluded’ from the nation?” The question reflects the transnational turn within American Studies, as increased attention to patterns of movement and changing notions of citizenship have led to a sense of indeterminacy over how national belonging is defined. A tension emerges within the transnational as a result, as attempts to re-imagine the fluidity of political belonging are countered by a national rhetoric organized in terms of maintaining division. This tension highlights much of the work of Cuban-born writer Achy Obejas, whose recent novels have focused attention on the challenge of “remembering” Cuba in the United States. In the novel Ruins, Obejas complicates understandings of the nation by conceiving of it in a larger global and temporal context, seeking to historicize the U.S.-Cuban expatriate experience within the broader Jewish diaspora. By constructing this alternative history, Obejas expresses the U.S. expatriate connection to Cuba not in terms of remittances or political debate, but within the larger context of diaspora, separation and forgetfulness, and by doing so, defines Cuban identity through a transnational prism of historical difference and denial.

Dans son discours prononcé devant l’American Studies Association, Shelley Fisher Fishkin s’interroge : « Que signifie être ‘inclus’ ou ‘exclus’ de la nation ? ». Cette question reflète un tournant transnational au sein des Etudes Américaines, alors qu’une attention accrue portant sur les différents types de mouvement et les évolutions de la notion de citoyenneté ont conduit à une confusion quant à la définition de l’appartenance nationale. De cela, émerge une tension au sein de cette dimension transnationale alors que des tentatives visant à ré-imaginer la fluidité de l’appartenance politique sont mises à mal dans une rhétorique nationale élaborée pour encourager un sentiment de division. C’est cette tension qui sous-tend l’œuvre de l’écrivain cubain Achy Obejas dont les récents romans insistent sur le défi de « commémorer » Cuba aux États-Unis. Dans le roman intitulé Ruins, Achy Obejas complexifie les nuances du mot nation en le plaçant dans un contexte plus général, en tentant d’historiciser l’expérience des expatriés cubains sur le sol américain dans le cadre de la diaspora juive. En construisant cette histoire alternative, Obejas évoque les liens entre les expatriés et Cuba, non pas en termes d’envois de fonds ou de débat public, mais plutôt dans le cadre plus large de la diaspora, de la séparation et de l’oubli, et ce faisant, définit l’identité cubaine à travers le prisme transnational de la différence et du déni historiques.

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