25 février 2014
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Adam Brown et al., « Documentary Filmmaking Practices: from Propaganda to Dissent », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.5566
Desservi par une réputation didactique qui s’accommode mal de l’objectif de divertissement affiché par une industrie tournée vers un public de masse, le documentaire bénéficie, néanmoins, d’un succès public qui ne se tarit pas – comme en atteste la liste des films de non-fiction dont les recettes excellent au box-office. Des salles de cinéma aux écrans de télévision, le documentaire évolue entre deux modes de production au départ concurrents, mais de plus en plus complémentaires. La situation s’est encore récemment complexifiée avec le développement du numérique, outil d’une révolution dans la diffusion et dans la consommation culturelles. La frontière souvent floue entre fiction et non-fiction, identifiée dès les années 1930 par John Grierson dans des écrits qui soulignent l’intention didactique du « traitement créatif de la réalité », favorise le transfert médiatique du documentaire, forme malléable que le documentariste contribue à façonner, à diversifier et à renouveler.