Psychogeography as Social Activism in Katerina Cizek’s Digital Documentaries Highrise, The 1000th Tower and Out My Window

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3 octobre 2016

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O’Flynn Siobhan, « Psychogeography as Social Activism in Katerina Cizek’s Digital Documentaries Highrise, The 1000th Tower and Out My Window », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.5703


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Résumé En Fr

With the rapid emergence of new digital technologies and social media platforms, documentary filmmaking is undergoing significant shifts globally and the works of Canada’s NFB Interactive program are at the forefront of innovation in the international sphere. By experimenting with new forms, Katerina Cizek’s interactive documentaries, Filmmaker-In-Residence, and the multi-year, many-media project Highrise have revitalized the participatory production process pioneered in the 1970s by the NFB, using “Interventionist Media” to empower marginalized communities and effect social change. In positioning traditional documentary subjects as collaborators, Cizek’s work challenges existing social models and dominant or media representations of at-risk and low-income communities, creating platforms for individuals to tell their stories as counters to official constructions of these often underrepresented neighbourhoods. In doing so, Cizek’s interactive documentaries lay a claim to what David Harvey has termed “the rights to the city” of all inhabitants. And although the use of digital technologies raises questions as to access and equity in the digital divide, her projects address this tension directly often working with government and community members to effect change in urban policy and planning. This essay examines how these works rewrite History within the context of the Social Web as an ongoing participatory narrative.

Avec l’irruption des technologies du numérique et des plateformes dédiées aux médias sociaux, le documentaire connaît des modifications planétaires majeures. Les travaux réalisés par le programme interactif de l’Institut canadien pour le cinéma (NFB) sont à la pointe de l’innovation. Les documentaires interactifs de Katerina Cizek, regroupés sous l’intitulé Filmmaker-In-Residence, ainsi que le projet multimédia Highrise, qui se déroule sur plusieurs années, ont redonné vigueur au processus de production participative initié dans les années 1970 par l’Institut canadien pour le cinéma. Doté d’un « droit d’ingérence médiatique », il avait pour mission de donner plus de pouvoir aux communautés marginalisées afin de parvenir à un changement social réel. En offrant aux sujets des documentaires traditionnels le statut de collaborateur, le travail de Katerina Cizek défie les modèles sociaux et les représentations dominantes ou médiatiques des communautés pauvres et à risques. Il est constitué de plateformes, sur lesquelles chacun peut écrire son histoire, et crée un contrepoint aux discours officiels sur ces quartiers sous-représentés. La démarche interactive des documentaires de Katerina Cizek réclame “le droit à la cité” pour tous les habitants, pour reprendre la formule de David Harvey. Le droit à l’usage des technologies du numérique soulève des questions d’accès et d’équité. Les projets de Katerina Cizek négocient directement cette tension à travers un travail effectué en collaboration avec les autorités gouvernementales ou avec les communautés concernées, dans le but de rendre effectives les politiques urbaines et de planification. Cet article examine comment ces œuvres réécrivent l’Histoire dans le contexte du Web social en tant que narration participative en constante évolution.

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