« Une splendide anomalie ? », le Pilgrim’s Progress de Ralph Vaughan Williams

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21 novembre 2014

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Gilles Couderc, « « Une splendide anomalie ? », le Pilgrim’s Progress de Ralph Vaughan Williams », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.6428


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Résumé En Fr

First performed on April 26, 1951, at Covent Garden, four–act opera Ralph Vaughan Williams’s The Pilgrim’s Progress after John Bunyan’s eponymous Christian allegory, was then called “a magnificent anomaly” by the composer’s colleague Rutland Boughton, and continues to garner the same criticism as then : “beautiful music but not theatrical enough”. While the composer was conscious of the atypicality of his “operatic morality” it is indeed surprising to see an avowed agnostic composer spend forty years of his life on a work that dismisses the conventions of traditional opera and endeavours to portray mystical experience on stage and to renew with the sense of rite and ritual, part and parcel of the genre as Wagner’s subtitle for his Parsifal, “a sacred scenic festival”, reminds us.

Créé le 26 avril 1951 à Covent Garden, The Pilgrim’s Progress, l’opéra en quatre actes de Ralph Vaughan Williams d’après l’allégorie éponyme de John Bunyan, est alors appelé « une splendide anomalie » par son confrère le compositeur Rutland Boughton. L’opéra continue à susciter les mêmes critiques « belle musique mais pas assez d’action ». Si le compositeur était conscient de l’aspect atypique de sa « moralité opératique », il est pour autant surprenant de voir cet agnostique déclaré passer quarante ans de sa vie à une œuvre qui rejette les conventions de l’opéra traditionnel et qui entreprend de décrire l’expérience mystique et de renouer avec le rite et le rituel qui sont intrinsèques du genre, comme le rappelle le sous-titre du Parsifal de Wagner « festival scénique et sacré ».

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