Ken Livingstone : The Thorn in (New) Labour’s Side

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23 janvier 2015

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Timothy Whitton, « Ken Livingstone : The Thorn in (New) Labour’s Side », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.6987


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À partir du moment où, en 1981, Ken Livingstone occupe le poste de dirigeant du Greater London Council, il devient une menace permanente pour l’intégrité politique du Parti travailliste, jusqu’à ce que Mme Thatcher décide, en 1986, de supprimer cet échelon de gouvernance territoriale. L’antagonisme entre Livingstone, l’homme politique qui ne mâche pas ses mots, et le Parti travailliste atteint son paroxysme pendant la période qui précède les premières élections à la mairie de Londres de 2000. À l’issue de primaires truquées, Livingstone est acculé à présenter une candidature indépendante mais, malgré son exclusion du parti, il parvient à devenir le premier maire élu de la capitale. Depuis son siège à la tête de la mairie du Grand Londres (Greater London Authority), le « troisième homme » de l’Angleterre continue de défier le New Labour lorsqu’il considère que les choix politiques du gouvernement ne correspondent pas aux intérêts des Londoniens. Le succès de sa taxe « anti-embouteillages » renforce sa popularité et le New Labour le réintègre, quoiqu’à contrecœur, pour faire campagne en son nom lors des élections municipales de 2004. En dépit de cette manœuvre, Livingstone continue de défendre le droit de la GLA de développer des stratégies politiques en adéquation avec la décentralisation du pouvoir même si les signes de coopération avec le gouvernement se multiplient, surtout lorsqu’en juillet 2005, Londres se voit attribuer les Jeux Olympiques de 2012. Cette nouvelle approche de la cohabitation ne l’empêche toutefois pas de perdre les élections de 2008 lorsque Boris Johnson, le candidat conservateur, est élu maire de Londres. Cet article étudiera l’antagonisme entre Ken Livingstone et le Parti travailliste dans sa version ancienne et plus moderne. Le New Labour créa la mairie de Londres dans l’espoir d’en faire le relais idéal, dans la capitale, de son projet politique. S’il avait su à quel point ce poste était fait sur mesure pour Ken le « rouge », il y aurait sans doute réfléchi à deux fois.

Ever since Ken Livingstone became leader of the Greater London Council (GLC) in 1981, he was a constant threat for the political integrity of the Labour Party until Mrs Thatcher decided to do away with this tier of local government in 1986. The antagonism between the outspoken Livingstone and the Labour Party came to a head during the period leading up to the first mayoral elections in London in May 2000. After a rigged primary election, Livingstone had been forced into becoming an independent candidate, but despite being excluded from the Labour Party, he managed to become the first directly elected mayor of the capital city. From his new vantage point at the head of the Greater London Authority (GLA), the “third man” of England continued to defy New Labour when he considered that central government policies did not tally with what Londoners needed. The success of the congestion charge considerably reinforced his popularity and New Labour reluctantly reintegrated him within its ranks to fight the 2004 mayoral election under its colours. Despite this move, Livingstone continued to defend the GLA’s right to develop policies in keeping with the decentralisation of power even if signs of greater cooperation with central government were obvious, especially when London was given the 2012 Olympic Games in July 2005. This new stance did not prevent him from losing the 2008 election when the Conservative candidate, Boris Johnson, became mayor of London. This article will examine the antagonism between Ken Livingstone and the Labour Party in its “old” and “new” versions. New Labour created the GLA hoping that it would be the ideal relay for its political project in the capital. Had they realised that the post of executive mayor was almost tailor made for “red” Kenneth Livingstone, they would most certainly have had second thoughts.

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