Scènes de procès

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24 février 2014

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Brigitte Fontille, « Scènes de procès », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.195


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Si proposons de lire l’expérience musicale de l’œuvre de Milan Kundera sous l’angle de la mélophobie, c’est que celle-ci témoigne concurremment d’un amour opiniâtre pour l’art musical. Car la musique est capable d’inspirer le meilleur comme le pire, et le pire en l’occurrence est attaqué avec virulence et acharnement sous l’aspect d’une musique dégradée et dégénérée. Cependant, dans son procès de la musique, l’écrivain se contente de proposer une discrimination entre la bonne et la mauvaise musique. La lecture de l’œuvre de Kundera semble claire à ce sujet, comme il y a une bonne et une mauvaise littérature. Deux histoires asynchrones, mais pourtant similaires. Car c’est bien cela, l’objet du procès kunderien : tout commentaire, toute critique ou méditation enrichissant la réflexion musicologique visent à attribuer une fonction herméneutique aux références musicales dont il ressort avant tout qu’elles servent à des interrogations d’ordre littéraire pour construire le sens de l’œuvre et contribuer à élaborer sa poétique personnelle. Malsain pour l’homme, dangereux lorsqu’associé à une idéologie politique et funeste pour l’Art : trois angles, trois rhétoriques métaphysiques que l’on pourrait associer au pathos, à l’éthos et à la praxis sous lesquels nous proposons d’examiner la furie musicale de Kundera. Soit sa relation avec l’homme, avec l’Histoire et avec l’art.

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