L’émir et le canot-major

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6 janvier 2020

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Jean Sarocchi, « L’émir et le canot-major », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.2070


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Valéry semble ne pouvoir méditer qu’en pur poète, dès lors qu’il s’agit de la France coloniale – celle du canot-major – dans ses rapports avec le monde arabo-islamique – domaine de l’émir. Il se veut pourtant prophète en politique, mais son point de vue est celui de Sirius ; son image de l’Islam, du coup, demeure de l’ordre du cliché et il se fie pour le reste à une puissance impériale et navale symbolisée par ce canot-major qui demeure une image mentale. Que l’univers de M. Teste ne puisse s’édifier qu’à l’abri de la force, il ne s’en est jamais douté. La Méditerranée, pour lui, est naturellement européenne et, au prix de divers subterfuges, il en exclut l’Arabe : son seul Orient est mythique, c’est celui de Sindbad et de l’arabesque. Jusque dans les constructions de l’esprit (Thalès ou Archimède) la Méditerranée reste donc pour lui le mare nostrum impérial et l’idée même de charité, née pourtant dans l’Orient méditerranéen, demeure étrangère à M. Teste.

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