L’épiphanie, et le devoir de s’en méfier : le recueil des poèmes chez André Frénaud

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15 février 2021

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Dans la poésie française du xxe siècle, Frénaud, qui prétend rechercher « l’essence de la poésie », en sait aussi le côté illusoire : sa fascination pour un événement épiphanique, donnant dans son éblouissement le sens poétique, débouche sur une telle déception que le poète se tourne vers un jeu qu’on dira « poéthique ». Le devoir de lucidité qu’il s’impose y passe spécifiquement par une éthique de la composition poétique et par la prise en compte de la réalité ordinaire, parfois amère, sans exclure le partage avec autrui et la tendance réconfortante à l’humour. C’est tout cela que peut illustrer, en particulier, le recueil Depuis toujours déjà (1970), à travers une totalisation temporelle qui fait de la ludicité, du parcours métaphysique et du souci éthique dans la communauté humaine les trois socles d’une poésie totale, où les jeux de mots montrent en creux que le mot n’est pas essentiellement une identité stable et fixe décidant du destin des hommes, mais que ceux-ci doivent sans cesse chercher des repères, des sens, pour fonder leur quête d’une hypothétique transcendance.

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