La guerre et l’Occupation dans le roman noir français (années 1940-1950) : un contre-discours

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3 janvier 2022

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Natacha Levet, « La guerre et l’Occupation dans le roman noir français (années 1940-1950) : un contre-discours », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.2717


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Le roman noir, en plein essor dès la fin des années 1940, à la faveur de nouvelles collections, comme la Série noire, est dominé par les Anglo-Saxons, mais des figures hexagonales se sont imposées très rapidement : Léo Malet, André Héléna, Jean Amila, José Giovanni. Ces auteurs utilisent-ils ce genre en prise avec le contemporain pour évoquer les évènements récents : conflit, Occupation, Libération ? En réalité, dans ses premières années, le roman noir français s’intéresse peu à l’Histoire récente ou immédiate. Cependant, quelques auteurs prennent l’Occupation ou la Libération comme cadres de leurs intrigues, voire comme sujets, et portent alors un regard démystificateur sur la légende nationale en pleine construction. Bien avant les travaux des historiens, le roman noir affirme sa portée subversive et contribue à l’élaboration par les moyens de la fiction criminelle d’un contre-discours, d’une contre-histoire, loin de l’image d’une France résistante ou de héros aux cœurs purs.

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