Les Astérisques et “la fixité du regard perdu” chez Pascal Quignard

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7 janvier 2016

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Martine Motard-Noar, « Les Astérisques et “la fixité du regard perdu” chez Pascal Quignard », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.385


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La majorité des livres de Pascal Quignard mettent le lecteur en présence d’un nombre récurrent d’astérisques. Le lecteur s’élance ainsi de fragment en fragment, ballotté devant un manque apparent de continuité dans le texte, dont le genre reste incertain, succession d’anecdotes historiques, de réflexions philosophiques, de mini-contes, de courts traités linguistiques, de raisonnements à partir d’allusions autobiographiques. Le but de cet article est d’éclaircir le double mouvement de l’astérisque, soit celui de l’isolement du texte pris entre les espaces blancs qui l’entourent et forment des plages de béance et celui de la ponctuation d’un mouvement à deux temps, d’une trace, qui signifie sans faire apparaître et dans laquelle le désir s’exprime. C’est de la sorte que l’astérisque peut sceller, articuler ou parfois contourner l’échec de toute tentative d’accès à la vérité, à la scène originaire, à la Mère et à « la fixité de son regard ».

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