Paul Lacroix, romancier de la Terreur : Le Chevalier de Chaville (1841)

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30 août 2018

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Paul Kompanietz, « Paul Lacroix, romancier de la Terreur : Le Chevalier de Chaville (1841) », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.713


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Paru en 1841, Le Chevalier de Chaville est l’un des nombreux romans historiques écrits par Paul Lacroix afin d’illustrer, au moyen de récits pittoresques à portée pédagogique, quelques-unes des époques charnières de notre histoire nationale. Le roman historique du Bibliophile Jacob prend en l’occurrence pour ancrage spatio-temporel la période de la Terreur et peut être lu comme un roman de la division et de la réconciliation, dont l’intrigue familiale et politique réinvestit le modèle légendaire, tragique et romanesque de la lutte fratricide. Roman du compromis idéologique, d’ailleurs placé sous l’égide de Mirabeau, Le Chevalier de Chaville temporise les oppositions simplistes et, en renvoyant dos-à-dos les aristocrates rétifs à toute évolution historique et les patriotes les plus radicaux, condamne à la fois les « excès de la Révolution » et la « folie coupable des royalistes ». Sous la Monarchie de Juillet, le sacrifice final du Chevalier « au pied de l’échafaud » pour un frère aîné aux opinions très aristocratiques peut apparaître comme l’allégorie de la réconciliation des deux France, celles de la République et de la Monarchie.

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