Analyse des formes d’adaptation spatiale aux touristes chinois. Le cas de Patong (Phuket, Thaïlande)

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13 décembre 2021

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Meng Li, « Analyse des formes d’adaptation spatiale aux touristes chinois. Le cas de Patong (Phuket, Thaïlande) », Mappemonde, ID : 10.4000/mappemonde.6917


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Autrefois marginale, la population touristique chinoise est devenue, depuis 2015, la première à fréquenter la Thaïlande. Les touristes chinois ont donc aujourd’hui accès à des lieux qui ont été pensés, aménagés et fréquentés depuis environ un demi-siècle par des touristes européens et américains. Ce changement de paradigme implique peut-être, c’est l’hypothèse formulée ici, une adaptation des équipements (que nous nommerons « formes spatiales ») par les opérateurs locaux, pour les nouveaux arrivants. Pour répondre à cette question, cet article se penche sur le cas de Patong, la principale agglomération de l’île de Phuket au sud du pays. On observe que, depuis le début des années 2000 (notamment après le tsunami de 2004), une réorganisation des espaces est de plus en plus visible, soutenue par l’implantation d’acteurs venus, pour partie, de Chine.

Once marginal, since 2015 the Chinese tourist population has become the number one visitor to Thailand. They now have access to places that have been designed, developed and visited for about half a century by European and American tourists. This shift may imply an adaptation of the facilities (which we will call “spatial forms”) by local stakeholders, for newcomers. This article focuses on the case of Patong, the main touristic region on the island of Phuket, in the south of Thailand. We observe that, since the beginning of the 2000s (especially after the 2004 tsunami), a reorganization of spaces has become more and more visible, supported by the establishment of stakeholders coming, mainly, from China.

Antaño minoritario, desde el 2015 el turismo chino se ha convertido en el primer país de referencia para Tailandia. Sus turistas visitan destinos que durante casi medio siglo habían sido diseñados, desarrollados y frecuentados para los turistas europeos y estadounidenses. Este cambio de visitantes implica, y esta es la posible hipótesis que se formula en este artículo, una adaptación de las instalaciones (que denominaremos “formas espaciales”) por los operadores locales para el turismo chino. En este artículo se analiza el caso de Patong, la principal aglomeración de la isla de Phuket, en el sur del país. Observamos que, desde principios de la década de 2000 (sobre todo después del tsunami de 2004), es cada vez más visible una reorganización de los espacios, apoyada por el establecimiento de nuevos emprendedores procedentes, en parte, de China.

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