Couples chastes à la fin de l’Antiquité et au haut Moyen Âge

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20 janvier 2014

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Sylvie Joye, « Couples chastes à la fin de l’Antiquité et au haut Moyen Âge », Médiévales, ID : 10.4000/medievales.7090


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L’article évoque pour commencer la figure du couple resté vierge après le mariage dans l’hagiographie du très haut Moyen Âge. Il rappelle les paradoxes de la valorisation simultanée de l’ascétisme et de l’amour conjugal à la fin de l’Antiquité. L’article analyse ensuite plus précisément la mise en scène de ces couples vierges, en particulier dans la Vie d’Amâtre et dans les œuvres de Grégoire de Tours. Le récit du déroulement de la nuit des noces, des preuves de la virginité des époux, de la mise au tombeau permettent d’entrevoir à la fois l’idéal du mariage et celui de l’ascétisme, qui deviennent de plus en plus inconciliables. À partir de l’époque carolingienne et même dès le viie siècle, ce modèle disparaît quasiment, ou ne subsiste que sous une forme bien aseptisée, qui gomme toute l’intimité de la cohabitation.

This paper first evokes the married couples which are reputed to live a virginal union in the hagiography of Early Middle Ages. It stresses anew the paradoxes of the simultaneous valuation of asceticism and conjugal love during Late Antiquity. This paper analyzes then more acutely the depiction of these virgin couples, in particular in Amator’s first Life and in the writings of Gregory of Tours. The narrative of the chaste wedding night, the proofs of the spouses’ virginity or the shared tomb reveal simultaneously the ideals of marriage and asceticism, which become more and more irreconcilable. From Carolingian times and even from the seventh century onward, these virgin couples almost disappear in the Saints’ Lifes, which put aside all the intimacy of a cohabitation.

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