Causa unionis, fidei, reformationis : les pratiques judiciaires et la définition de l’autorité du concile de Constance (1414-1418)

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20 janvier 2014

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Sebastián Provvidente, « Causa unionis, fidei, reformationis : les pratiques judiciaires et la définition de l’autorité du concile de Constance (1414-1418) », Médiévales, ID : 10.4000/medievales.7129


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Les pratiques synodales du concile de Constance, qu’elles soient symboliques, liturgiques ou judiciaires, portent les marques et les traces des débats ecclésiologiques intenses qui se sont déroulés dans ce contexte. Si l’étude des pratiques symboliques et liturgiques a donné des résultats très intéressants, nous pensons que l’on n’a pas encore exploité toutes les potentialités de cette approche concernant les pratiques judiciaires car les procès inquisitoriaux ont été étudiés en général d’un point de vue fondamentalement théologique. Étudier les pratiques judiciaires en relation avec les débats ecclésiologiques offre un double avantage : d’un côté, cela nous apporte certains indices pour proposer une explication de la violence et de la véhémence de la réaction conciliaire dans la causa fidei ; de l’autre, cela nous donne certains indices discursifs à travers lesquels nous pouvons entrevoir la manière dont les Pères de Constance entendaient l’autorité conciliaire qu’ils venaient d’affirmer dans le texte du décret Haec sancta. Les acteurs révèlent souvent, sur le terrain de la praxis, certains traits essentiels.

It seems appropriate to point out in this text that the synodial practices —symbolical, liturgical and judicial— of the Council of Constance carried with them the signs and traces of the intense ecclesiological debates that had taken place in that context. While the study of symbolical and liturgical practices has produced very interesting results, we believe the study of the judicial practices has not yet fully exploited all its potentialities since the inquisitorial processes have been generally studied from a mainly theological point of view. The study of judicial practices in terms of ecclesiological debates offers a twofold advantage. On the one hand, it provides certain clues to attempt an explanation of the violent and ardent conciliar response in the causa fidei, while on the other hand it also provides some discursive traces that would allow us to discern how the Council of Constance fathers understood the conciliar authority they had just affirmed in the text of the Haec sancta decree. Often it is in the field of the practice that the actors reveal some essential trends.

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