1 janvier 2011
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Dionigi ALBERA et al., « Migrations et territoires de la mobilité en Méditerranée », Méditerranée, ID : 10.4000/mediterranee.3603
Un premier groupe d’articles observe les nouvelles frontières de la migration : en Israël, où affluent les réfugiés africain ; dans les anciens pays d’émigration d’Europe du sud, devenus depuis peu les nouveaux pays d’immigration d’Europe (Grèce rurale, Espagne andalouse, urbaine ou métropolitaine). Les migrants y sont balkaniques, africains, maghrébins, latinos-américains ou asiatiques, demandeurs d’asile ou migrants économiques, mais aussi néorésidents occidentaux comme on l’observe dans les îles grecques. Plus nombreux, dans de nouveaux lieux, avec des profils hétérogènes ; comment, accompagnés de ces évolutions, se construisent les territoires de la mobilité en Méditerranée ? C’est cette question que soulève le second volet du numéro : s’interrogeant sur le lien entre normes juridiques et géopolitiques des migrations à l’échelle régionale, sur les phénomènes de gestion et de contratation de main-d’œuvre à distance, par exemple. Comment les mobilités des acteurs construisent-elles des territoires, des champs transnationaux (comme on l’observe entre Italie et Roumanie), des itinéraires, comme dans le cas des routes transsahariennes, à l’historicité réinvestie par les acteurs d’aujourd’hui ? L’articulation entre mobilités, acteurs et territoires est au cœur de ce dossier pluridisciplinaire qui éclaire de recherches nouvelles le champ scientifique des migrations en Méditerranée.